Alice la chipie

Pour l'occasion, ma grand-mère (85 ans tout de même) avait fait le dessert, une magnifique bûche café-chocolat, accompagnée de quelques pruneaux farcis à la pâte d'amande.
Mon père n'a d'ailleurs pas pu s'empêcher de la finir !
Pour digérer tout ça, on a fait un Trivial Pursuit de ouf dans l'après-midi. J'ai gagné en faisant équipe avec mon cousin Julien, trop calé en sport. Bien sûr, il fut difficile de faire face à tous ces tricheurs, avec comme principaux représentants les soeurs Signargout (Christine, la femme de mon père, et sa soeur, Annick, toutes les deux en bout de table).

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Louis a eu de ma part des feuilles pour origami et un jeu de bataille navale miniature de chez Muji.
J'ai offert à Clara une bouteille de sable du Brésil, achetée à La Boutique de l'Amérique Latine (avenue Pasteur, dans le 15ème), ainsi qu'un set de calligraphie.
Je me suis aussi fournie à la Boutique de l'Amérique Latine pour le cadeau de Yannick : une roulotte de cow-boy en miniature, bien sûr ! Comme vous pouvez le remarquer, mon frère est très bien coiffé au réveil...

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Le 25 au matin, voilà ce qui nous attendait au pied de la cheminée. D'ailleurs, je me suis faite réveiller à 9h30 parce que mes frères et soeurs trépignaient devant les cadeaux depuis une bonne heure déjà. Mon tas à moi, c'est celui autour des chaussures noires (présnce d'un cadeau vert pomme notamment).

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Ce sont tous les cadeaux que j'ai déposé aux pieds de la cheminée le 24 décembre, un peu avant minuit. Il y en a plus que les années précédentes parce que je suis une kékée d'attachée de l'INSEE.

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Je dors bien, je lis pas mal (j'ai du mal à décrocher du dernier Anna Gavalda), je profite de mes cadeaux (comme le CD d'Ayo), je passe du temps avec mes frères et soeur, j'aide en cuisine et je mange beaucoup de chocolat ; tout ça tout en fêtant Noël en comité restreint, puis avec le reste de la famille le lendemain, en souhaitant un joyeux anniversaire à ma soeur (avec un bon gâteau au chocolat maison bien sûr), en retrouvant des amis à mon père et en attentant la grosse fête de vendredi prochain pour les anniversaires de ma soeur (oui, toujours la même, de toute façon, je n'ai qu'une soeur et c'est bien assez comme ça !) et de mon père.
Mon estomac va-t-il y survivre ?
Un petit condensé des meilleurs moments en photo très prochainement.

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Ah y est, c'est les vacances ! Je vais enfin pouvoir me reposer, me balader dans des rues non bondées (celles d'Angers), voir ma famille et tout le toutim. Aaaaaaah !
Je suis d'autant plus fatiguée que je suis allée deux fois à Rennes pour des TD cette semaine. D'ailleurs, à tous mes élèves : que c'est mal de sécher mes TD de la veille des vacances !
Comme vous l'avez deviné, je passe Noël à Angers, chez mon père. L'année dernière, j'étais à cette époque au Vénézuela, pour passer Noël chez ma mère. Un an sur deux, c'est un bon deal. Par contre, je ne suis pas sure que ça va marcher pour Noël prochain, sachant que je risque d'aller au Vénézuela cet été, deux fois par an, ça fait trop pour mon pauvre porte-monnaie !
Un seul problème se pose : si je fais un an sur deux avec chacun de mes parens, où je peux caser un Noël avec mon amoureux ? Là, je vois pas trop... Snif.
Je suis pressée d'avoir mes cadeaux, surtout ceux de Sylvain parce que ça fait bien deux mois qu'ils me narguent dans la penderie du studio. Grrrrr !
Pour le nouvel an, je serai à Paris pour faire la fête avec quelques amis ( qui auront bien sûr l'amabilité de me prévenir de leur présence au plus tard le 30 au matin, merci d'avance).
Retour prévu au travail le 3 janvier pour moi, le 2 pour Sylvain. Mais n'y pensons pas trop...

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Samedi, pour me la péter avec ma nouvelle paye d'attachée, j'ai invité Sylvain au restaurant.
Il a choisi un petit resto indien à côté de chez nous. J'y avais été une fois déjà mais j'ai apprécié à nouveau la décoration peinte à même les murs (le Taj-Mahal, un tigre caché derrière un arbre prêt à nous sauter dessus and so on), les serveurs avec un genre de costume et dont on comprend à peine la moitié de ce qu'ils disent et surtout le raffinement de la cuisine indienne.
Moi, je me suis lancée dans un samoussa, accompagné d'un poulet tandori et de petits légumes au curry. Sylvain a préféré prendre un kimo avec des légumes au yaourt et des beignets aux oignons. On a tous les deux opté pour un dessert indien d'allure bizarre mais très bon.
A recommander donc !

A gauche : mes nouvelles chaussettes spéciales tongs achetées chez Muji cet après-midi. Elles sont trop marrantes, même si Sylvain dit que c'est un string pour mes pieds !

A droite : mon beau sapin, roi du studio. On l'a acheté samedi dernier et on a fini de le décorer mercredi soir. J'en avais tellement envie ! Il faut avoir l'esprit de Noël, comme le dirait si bien mon collègue Dominique.

Samedi dernier, je suis allée au hammam de la mosquée de Paris avec ma copine Juliette.
Alors déjà, on s'est un peu paumées au début parce qu'on est allées directement à la mosquée de Paris alors que le hammam est accolé à la mosquée mais on y entre par une autre rue. En fait, il faut passer par le restaurant-salon de thé.
Entrée étonnante : on paye dans la salle la plus fraîche du hammam et donc entourées de filles à moitié nue !
On s'est changées dans un vestiaire commun derrière, pour finir en maillot de bain (contrairement à ce qu'on peut croire, il y a très très peu de femmes nues au hammam).
Il faut commencer par une petite salle peu chaude, puis une grande salle bien chaude, pour finir dans une toute petite salle trop chaude. Après, il refaire le chemin en sens inverse pour ne pas retourner tout de suite au frais. On transpire un max tout en papotant, c'est vraiment une sensation de détente (et de chaud, certes) qui s'installe au fur et à mesure.
Par contre, il faut éviter d'y aller quand on est cardiaque et d'y rester trop longtemps.
Comme c'était notre première fois au hammam, on a pris un forfait hammam + gommage + massage + thé. Le gommage se fait en sortant des salles chaudes (donc après avoir bien transpiré) et le massage, après le gommage. Comme il y avait la queue pour le massage, Juliette et moi avons bu un très bon thé à la menthe. Ensuite, je (et Juliette certainement aussi) me suis fait masser pendant 10 mn et j'ai savouré ce moment : j'avais de l'huile d'eucalyptus sur tout le corps, la masseuse a commencé par le visage, puis la partie recto de mon corps, en passant par les mains. Partie verso, le cuir chevelu fut le plus relaxant.
Pour résumer, c'est parfait pour se relaxer, oublier les soucis et papoter avec les copines. C'est également un grand moment pour la peau, qui se fait bichoner par des spécialistes et qui retrouve la douceur de son enfance. Je compte bien y retourner !

Ce concert était un imprévu, j'ai même failli l'oublier mais c'eût été vraiment dommage !
C'est mon amie Hélène qui cherchait de la compagnie pour aller voir Vincent Delerm. Elle a su qu'il y avait ce concert comme ça, en passant devant la salle. Sylvain n'était pas vraiment partant mais j'ai fini par le convaincre.
On avait rendez-vous à 19h au métro Pigalle, le concert commençant à 20h. On avait innocemment pensé qu'avec une heure d'avance, on serait dans les premiers. Que nenni ! C'était sans compter sur les Parisiens, une espèce vraiment à part. La queue était déjà bien longue mais nous avons quand même réussi à trouver des places avec une bonne vue sur la scène (en effet, à la Cigale, on loue des places assises non numérotées et certains sont restés debouts - par choix ?).
En première partie, il y avait Polar (oui, comme la bière si consommée au Vénézuela), un Suisse qui chante des textes de Miossec. Les thèmes abordés n'étaient pas franchement gais mais il chantait bien, avait une jolie voix et j'ai bien apprécié sa dernière chanson : le brasier ("Et je brûle, et je brûle, et je brûle d'amour pour toi...").
Ensuite, on a eu droit a un faux documentaire sur Vincent Delerm en vacances dans le sud, genre en tout petit short avec une raquette de ping-pong à la main. Très marrant, surtout qu'il en a profité pour commencer discrètement sa première chanson. C'était bien plus vivant et chaleureux que je ne le pensais, il nous a fait participer, s'est servi de vidéos pour illustrer ses propos, nous a fait des fausses blagues bien drôles et a chanté des morceaux que je ne connaissais pas. J'ai bien aimé les duos surprise aussi, un avec Valérie Lemercier sur "J'ai attrapé un coup de soleil" de Cocciante et un avec Alain Chamfort sur "L'autre dans le miroir" (véritable titre de la chanson ?).
La touche de fin m'a épatée : il a fini déguisé en Mexicain avec ses musiciens, je ne pensais pas que c'était possible, Vincent Delerm avec un poncho, une petite guitarre et de fausses moustaches !
Bref, un premier concert parisien très réussi. Merci encore à Hélène pour cette soirée qui change.

Une fois n'est pas coutume, cette année, le gala de l'ENSEIRB avait lieu le soir de la remise des diplômes, ce qui a fait d'une pierre deux coups.
C'était bien sympa, on a pris une navette au départ de l'ENSEIRB après la remise des diplômes, on a dîné sur place et c'était bien bon. Après, place à la vraie soirée avec de petites salles à thème (bon cidre dans la salle Celtic) et surtout Ariel Wyzman aux platines de la grande salle (cf. photo sombre). J'en ai profité pour danser.
On est rentré à 3h pour cause de fatigue intense. D'ailleurs, l'Etap hôtel de Bordeaux Lac a un rapport qualité-prix plus qu'intéresant.
Le lendemain, réveil à 11h30 (ça va) et déjeuner en ville avec les parents et le frère de Sylvain, avant de reprendre le train pour Paris.
Au final, un week-end sympa quoiqu'un peu fatigant.

Là, ça se voit pas trop mais sur les photos, c'est Sylvain avec son diplôme (à gauche) et puis Sylvain recevant son prix 'meilleur PFE de la filière informatique' (PFE = projet de fin d'études = stage de 3ème année) sous la forme d'une bonne bouteille de Bordeaux. La classe, je sors avec un gars trop fort !
Pour l'occasion, la famille de Sylvain et moi-même nous sommes déplacés jusqu'à Bordeaux pour la cérémonie suivie d'un petit cocktail.