Alice la chipie

Ah y est, j'ai commencé à donner des TD de séries temporelles aux deuxièmes années de l'ENSAI.
J'ai deux groupes, un le matin, un l'après-midi, et je passe 2h30 avec chacun d'entre eux. J'ai d'ailleurs mon filleul parmi mes élèves...
Pour l'instant, je suis partie deux mardis à Rennes avec le train de 7h05 (=dodo) et je suis revenue à Paris à 20h passées. Bien sûr, l'INSEE et le Ministère de la Santé et des Solidarités m'autorisent à m'absenter sur mon temps de travail, sans retenue de salaire.
De mon point de vue, tout se passe bien. En même temps, je ne saurai vraiment ce que pensent les élèves qu'après l'étude des fiches d'évaluations des chargés de TD, remplies par les élèves. Aïe !
Je ne sais pas encore si j'aurais des copies à corriger - mystère - mais je pense que ces cours sont une expérienc à vivre, surtout pour moi qui ai hésité avec l'enseignement.
Merci à Céline pour sa rigueur (quelles questions !), à Pierre Druilhet pour ses blagues et à Thomas pour sa compagnie.

Si je suis pas claire, c'est normal, j'ai eu TD aujourd'hui donc je suis vannée. OK, ils sont gentils mes élèves mais je suis quand même fatiguée.

La mission du jour était d'aller au forum des Halles pour que Sylvain puisse s'acheter un bôôôôô costume d'ingénieur. Déjà, ça ne me semblait pas être une bonne idée pour un samedi après-midi à l'approche de Noël. En découle la question du jour : comment marcher normalement au milieu d'une foule, parisienne qui plus est ? Eh bien, Sylvain et moi n'avons pas trouvé la réponse, en tout cas pas au niveau -3.
Heureusement, le déplacement ne fut pas en vain puisque Sylvain a trouvé un costume chez Jules, noir comme il faut. J'ai cru qu'on allait pas y arriver parce que Monsieur n'aime pas les rayures alors que c'est très tendance cette année au rayon costumes. D'ailleurs, spéciale dédicace au vendeur de chez Jules.
Et là, en sortant, j'ai eu une révélation (ce qui ne m'arrive pas souvent tout de même - la dernière fois, c'était au Vieux Campeur) : Muji, c'est trop bien ! Je n'avais jamais vu cette boutique japonaise auparavant et qu'est-ce que j'apprécie leur papeterie ! Alors forcément, j'ai craqué et j'ai fait le plein pour Noël (je ne dirai pas pour qui...). C'est obligé, je vais y retourner, au moins pour la gomme toute noire qui m'intrigue fortement.
Pensée émue pour Alex aussi, qui achète ses cahiers à Muji si je me souviens bien.

Ce week-end a été consacré à ma grande copine Nolwenn, que j'ai connue en prépa. Elle est venue droit de Nantes pour nous voir et profiter quelques jours de Paris.
Pour commencer, nous sommes allées au resto samedi midi, avec Sylvain et Hélène, une autre copine de prépa. J'avais choisi un restaurant argentin nommé "el palenque" sur les conseils de Thomas Deroyon, illustre ex-camarade de l'ENSAI qui connaît beaucoup mieux Paris que moi. C'était pas mauvais mais un poil cher.
Ensuite, direction le Louvre parce que ça faisait très longtemps que je n'y avais pas été mais surtout parce que Nolwenn n'y avait jamais mis les pieds. Ah, ces provinciaux ! Bien sûr, on n'a pas eu le temps de tout faire mais on a au moins vu "la Joconde", "les noces de Cana", "le radeau de la Méduse" et "la liberté guidant le peuple". Je tiens d'ailleurs à souligner le fait qu'Hélène nous a accompagnés alors qu'à la base elle voulait travailler (elle est en prépa agreg, la pauvre - tout comme Nolwenn d'ailleurs mais c'est pas pareil). Quels débaucheurs nous sommes !
Après le Louvre, nous sommes allés nous refugier de la foule au studio. Sylvain a profité du fait que je faisais la cuisine pour prendre des photos. Hélène, c'est la fille à gauche et Nolwenn, celle au milieu. La deuxième photo, c'est notre dessert. On a découvert récemment une pâtisserie algérienne rue de la Convention et j'atteste sur l'honneur que tout y est délicieux !!!
On a fini chez Arnaud, Guillaume et Nicolas, des potes de l'ENSAI, pour une petite soirée tranquille et fort sympathique. Tous les trois sont en colocation dans un appartement de 70 m² avec balcon et surtout vue sur la Tour Eiffel, j'avoue être jalouse.
Nolwenn est revenue déjeuner avec nous aujourd'hui. On a fait une raclette et le frère de Sylvain (qui ne mange pas de la raclette) est arrivé avec le dessert : de la glace au soja, pas si mal. J'ai raccompagné Nolwenn à la gare et j'espère la revoir dans pas trop longtemps, en tout cas dans moins d'un an...

D'accord, j'ai encore craqué. Mais je suis en progrès parce que j'avais réussi à me retenir pendant trois mois ! Ce fut d'autant plus dur qu'à Paris, il y a quand même un sacré nombre de magasins de chaussures...
Une fois de plus, merci Angers pour tes petites boutiques bien sympatiques. La vendeuse a su être particulièrement convaincante (genre "c'est la saison des bottes alors les petites chaussures comme ça se font rares") et le petit coeur enlacé a eu raison de mes bonnes résolutions monétaires.
Pratiques pour aller au travail, surtout qu'elles ne me font pas mal aux pieds (ça change !).

Le week-end dernier, comme c'était le premier week-end du mois, je suis allée avec Sylvain, Juliette et Marie, au musée Picasso, dans le Marais. En effet, chaque premier dimanche du mois, la plupart des musées de Paris sont gratuits.
J'ai découvert des oeuvres et des périodes de Picasso que je ne connaissais pas. J'ai bien aimé le principe de la sculpture qui en cache une autre. Par contre, je me demande pourquoi il était obsédé comme ça par les guitares.
Comme Juliette et moi, on ne comprenait rien à tous ses tableaux où figurent ses enfants, j'ai fait des recherches en rentrant. Picasso a donc eu 4 enfants, de 3 femmes différentes (autres que Dora Maar) et a été marié 2 fois, sachant qu'il n'a pas fait d'enfant à la dernière, ça devait faire un sacré méli-mélo tout ça.
La boutique du musée est bien garnie, je me suis d'ailleurs offert un livre sur Frida Kahlo.
Et pour bien finir la journée, on a tous mangé du tiramisu au studio, un tiramisu que Sylvain et moi avions préparé avec amour (et du chocolat aussi mais chut, il ne faut pas le dire !). En plus, c'était l'anniversaire de Marie, ça nous faisait un prétexte.

A Bourgueil, j'ai fait une balade en forêt pour cueillir des champignons avec toute ma petite famile (sauf Yannick le casamier bien sûr). Bien entendu, un ami spécialiste nous accompagnait, avec un livre sur le sujet pour tout vérifier avant de déguster.
Comme c'était une première pour moi, je n'ai pas trouvé grand chose. J'ai juste remarqué que les champignons les plus jolis sont les plus vénéneux. Exemple : les rouges à points blancs (comme chez les schtroumpfs ?) et ceux d'un mauve profond voire romantique.
Le fait qu'il y avait des chasseurs dans la forêt ne m'a pas trop rassuré mais Jean-Pierre, le presque mycologue, m'a demandé de me dévouer (ma chochotte de soeur ayant refusé) pour porter un superbe maillot jaune fluorescent spécial accident de voiture pour que notre groupe se fasse repérer de loin et ne soit pas confondu avec du gibier (ç'eut été dommage, tout de même).
Il y avait d'ailleurs dans les bois des mini pièges à bétail genre des distributeurs de graines et des fils barbelés au ras du sol. Il y avait des jolis ruches aussi, même si ça n'a rien à voir.
Résultat des courses : des paniers pleins et une partie du trophée a fini en omelette, avec de l'ail et du persil, pas mal du tout !